Mon hebdo énergie – 24/06/2024
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.
Cette semaine, les produits Baseload 2024, 2026, 2027 clôturent à la hausse (+3,54 €/MWh, +0,47 €/MWh, +1,58 €/MWh). Le Baseload 2025, en revanche, est en baisse avec une diminution de 2,07 €/MWh. Les produits Peakload suivent la même tendance : (+4,76 €/MWh, -2,13 €/MWh, +0,74 €/MWh, +1,13 €/MWh).
Les prix du carbone en Europe ont atteint hier leur plus bas niveau depuis huit semaines, dans un contexte de faiblesse des fondamentaux (67,01 €/t).
Les prix du charbon européen ont également chuté lundi, atteignant un des prix les plus bas depuis six semaines, en raison de la demande faible et de l’offre abondante (107,40 USD/t).
Jeudi dernier, une grève de 24 heures des employés EDF a réduit la capacité de production d’énergie nucléaire de 2,4 GW. Ces grèves ont réduit la production de quatre centrales nucléaires, et d’éventuelles grèves dans le secteur de l’énergie sont à prévoir du 14 juin au 13 septembre.
EDF a arrêté vendredi son réacteur nucléaire Bugey 5 (880 MW) dans l’est de la France jusqu’au 2 juillet, en raison de l’indisponibilité d’une unité.
Les stocks hydrauliques continuent d’être haussiers et suivent la tendance de 2023 à cette même période (2844 GWh).
En gaz, le produit PEG 2024 est baissier sur la semaine (-1,13 €/MWh), néanmoins, les produits futurs PEG 2025, 2026 et 2027 clôturent à la hausse (+0,08 €/MWh, +0,39 €/MWh et +0,40 €/MWh).
Les prix du gaz européen ont baissé lundi, atteignant leurs plus bas niveaux en deux semaines, dans un contexte de confiance croissante dans l’offre et de faible activité commerciale.
Les exportations norvégiennes par pipeline vers l’Europe ont diminué à 321 millions de mètres cubes par jour. Cette baisse des exportations est également liée à l’interruption imprévue du champ gazier norvégien Visund de jeudi dernier à ce jour.
Malgré des températures plus chaudes cette semaine, qui pourraient stimuler la demande en électricité pour le refroidissement, la demande globale de gaz en Europe reste faible.
Les installations de stockage de gaz européen sont remplies à plus de 75 %, selon Gas Infrastructure Europe. Cela correspond au rythme d’injection de l’année dernière, qui s’est renouvelé avant l’hiver.
