Mon hebdo énergie – 08/07/2024
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.
Cette semaine, la tendance est baissière sur le marché de l’électricité, tandis que les prix du gaz sont plutôt stables.
Pour l’électricité, tous les produits calendaires sont en baisse. En effet, les prix ont clôturé la semaine à la baisse sur le Baseload : -0,89 €/MWh pour CAL24, -1,20 €/MWh pour CAL25, -1,86 €/MWh pour CAL26 et -1,72 €/MWh pour CAL27.
La tendance est similaire sur les prix du Peakload : -0,54 €/MWh, -0,47 €/MWh, -2,67 €/MWh et -1,19 €/MWh.
Pendant le mois de juin, la France a enregistré sa plus forte production nucléaire depuis 3 ans. En effet, la disponibilité des réacteurs a augmenté de 6,7 GW, atteignant une moyenne de 40,4 GW le mois dernier. La production nucléaire représente environ 64 % de la production totale d’électricité et couvre 85 % de la demande.
Le contrat carbone de référence européen a atteint lundi son plus haut niveau depuis près d’une semaine dans un contexte de transactions volatiles (71,85 €/t).
Sur les marchés européens du charbon, le contrat du premier mois API 2 a baissé de 0,30 USD à 106,75 USD/t. Vendredi, il avait atteint son point le plus élevé depuis le 21 juin, à 109,70 USD/t.
Enfin, EDF a prolongé jusqu’à dimanche l’arrêt de son réacteur nucléaire de Nogent 1 (1 310 MW) pour effectuer des vérifications et d’éventuelles réparations.
Les prix du gaz restent plutôt stables cette semaine avec une légère hausse sur les produits calendaires 2026 et 2027 (+0,235 €/MWh et +0,253 €/MWh), tandis que le PEG 2024 et 2025 sont en baisse (-0,03 €/MWh et -0,286 €/MWh).
Des inquiétudes sont présentes concernant les installations de GNL aux États-Unis avec le passage de l’ouragan Beryl.
En effet, l’installation de GNL de Freeport (2e plus grand terminal d’exportation de GNL aux États-Unis) a suspendu ses opérations en raison de l’arrivée de l’ouragan. Aucun navire n’a quitté l’installation de GNL de Freeport depuis samedi.
Les activités portuaires pourraient être perturbées, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les exportations de brut et de GNL.
Selon les derniers chiffres de Gas Infrastructure Europe, les niveaux de stocks à l’échelle de l’UE ont été estimés à 79 % de la capacité, ce qui correspond aux niveaux enregistrés à la même période l’année dernière.
L’Europe occidentale devrait connaître des températures de 0 à 3 degrés supérieures à la référence cette semaine, ce qui ne devrait pas augmenter de manière significative la demande d’énergie pour le refroidissement.
De plus, les flux du gazoduc maritime norvégien vers l’Europe ont été évalués ce lundi à un niveau relativement élevé de 342 millions de mètres cubes par jour, contre 327 millions vendredi dernier.
