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Mon hebdo énergie – 02/09/2024

Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.  

Cette semaine, les prix sont globalement en hausse sur le marché de l’électricité et du gaz.

Le marché du gaz est en hausse avec une variation entre 1,7 €/MWh et 0,227 €/MWh sur les prix PEG 2024, 2025, 2026 et 2027.

Cette légère hausse des prix est notamment liée à l’intensification de la saison de maintenance en Norvège, qui affecte les flux vers le reste de l’Europe.

Nous pouvons également expliquer cette hausse par les problèmes géopolitiques persistants, comme l’offensive ukrainienne de Koursk, qui pourrait affecter les flux de gaz en provenance de Russie.

Malgré ces événements, cette hausse des prix ne devrait pas durer puisque les stocks de gaz de l’UE sont pleins, le GNL est abondant et la demande a considérablement baissé en Europe.

Sur le marché de l’électricité, tous les produits sont en hausse cette semaine, mais les variations restent modérées.

Ce sont les produits calendaires 2024 et 2026 qui sont les plus impactés, avec des hausses respectives de +2,56 €/MWh et +3,09 €/MWh sur le baseload, tandis que la hausse sur ce produit pour les années 2025 et 2027 oscille autour de 1,25 €/MWh.

Ce sont toujours les produits à plus court terme qui restent les plus chers, tant sur le baseload que sur le peakload.

La tendance haussière de la semaine est majoritairement due à un rebond qui a eu lieu en milieu de semaine. En effet, le prix spot français a atteint ce jeudi 99,21 €/MWh, soit son plus haut niveau depuis le 16 janvier.

Ce pic est certainement le résultat d’une journée très volatile, la veille, sur les marchés du gaz et du carbone. En plus de ces incertitudes, le charbon a lui aussi connu un pic haussier sur une semaine en atteignant 120,25 USD/t ce mardi sur le contrat API 2.

Les conditions météorologiques ont également participé à cette tendance haussière avec, d’une part, une augmentation de la demande en électricité afin de répondre au fort besoin en refroidissement et, d’autre part, une production éolienne faible due à l’absence de vent en France.

Enfin, les arrêts prolongés annoncés par EDF concernant les réacteurs Tricastin 3 (915 MW) et Bugey 4 (880 MW) ont appuyé cette tendance haussière.