Mon hebdo énergie – 03/04/2023
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.
Cette semaine, les prix de marché sont en hausse sur l’électricité et le gaz sur l’ensemble des produits à terme.
Sur le marché du gaz, les produits les plus impactés sont le dernier trimestre de 2023 (+7€/MWh soit 13,03%) et le premier trimestre de 2024 (+7,76€/MWh soit 13,67%) avec des clôtures respectives ce vendredi à 53,69€/MWh et 56,74€/%MWh.
Concernant les produits calendaires, le produit PEG 2024 a augmenté de 6,30€MWh (notamment à cause du Q1 comme évoqué précédemment). L’évolution du produit PEG 2025 a été un peu moins élevée avec une variation de +5,53€/MWh sur la semaine. Les niveaux de stockage en France fluctuent autour de 28% de leur capacité maximale, qui est un niveau supérieur à celui de l’année dernière à cette même période (22,86%). On notera que les dynamiques sont cependant différentes puisqu’à fin février 2023, les niveaux de stockage étaient pleins à 41,52% tandis qu’en fin février 2022 ils atteignaient les 22%. Cette forte baisse combinée à la tension actuelle sur l’approvisionnement en GNL (grèves) vient tendre les marchés. Selon les estimations de certains analystes les prix du gaz en Asie se rapprochent fortement des prix européens pour les produits dont la livraison est postérieure à juillet, ce qui pourrait mettre sous tension le remplissage des réserves de gaz avant l’été.
Le marché de l’électricité est impacté similairement, avec une hausse sur le Baseload Q4 2023 et le Q1 2024 encore plus prononcée que sur le gaz (resp. +14,29% et +15,55%). Outre l’évolution du prix du gaz comme facteur explicatif, on notera également l’impact haussier du prix des quotas de C02 qui sont passés au-dessus de 95€/t pour les quotas à livraison décembre 2023 (dec23) et au-dessus des 100€/t pour le Dec24. Le produit Dec25 est quant à lui côté actuellement autour des 104€/t. Enfin le charbon affiche aussi une hausse significative, notamment à cause des incertitudes sur les niveaux de productions nucléaire sur l’hiver prochain.