Mon hebdo énergie – 03/06/2024
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.
Sur le marché du gaz, le produit CAL24 est haussier sur la semaine (+0,11 €/MWh), tandis que les produits futurs 25/26 sont baissiers (-0,615 €/MWh, -0,26 €/MWh). CAL27 enregistre une légère hausse de +0,072 €/MWh.
Les prix du gaz européen ont chuté en raison de l’augmentation de l’offre de gazoducs en provenance de Norvège durant la semaine dernière. En effet, les exportations norvégiennes ont atteint vendredi leur plus haut niveau depuis près de quinze jours (304 M de mètres cubes).
Néanmoins, les contrats de gaz de référence européens ont bondi de plus de 10 % ce lundi matin pour atteindre leur plus haut niveau depuis six mois, suite à une panne de l’usine de traitement du gaz de Nyhamna, en Norvège, qui a réduit les exportations d’environ 80 M de mètres cubes.
Ainsi, toute réduction prolongée des approvisionnements norvégiens est susceptible d’alimenter davantage le sentiment haussier.
En mai, les importations de GNL ont chuté à 10,8 milliards de mètres cubes, soit 10 % de moins qu’en avril et 30 % de moins qu’il y a un an, dans un contexte de faible demande et de stockage élevé.
Les stockages de gaz au niveau européen sont actuellement remplis à 70,49 %.
Les prix de l’électricité pour les produits Baseload 24 et 25 clôturent la semaine à la baisse (-1,89 €/MWh et -3,64 €/MWh) pour atteindre ces niveaux de prix : 75 €/MWh pour 2024 et 82,94 €/MWh pour 2025.
Les produits calendaires 2026 et 2027 ont été légèrement haussiers, clôturant la semaine à 64,59 €/MWh pour le Baseload 2026 et 60,60 €/MWh pour le Baseload 2027 (+0,16 €/MWh et +1,50 €/MWh). La tendance est similaire pour les produits Peakload.
Les prix du charbon se sont écartés de ceux du gaz et du carbone vendredi dernier, atteignant un nouveau sommet depuis sept mois (125,25 USD/t).
Sur les marchés du carbone, le contrat EUA du 24 décembre a été vu pour la dernière fois en baisse de 0,60 €, à 74,89 €/t.
EDF a mis à l’arrêt 4 réacteurs le week-end dernier, d’une capacité cumulée de 5,4 GW, afin de faire des économies de combustible.
Néanmoins, le parc solaire français a augmenté de 1,1 GW pour atteindre 20,6 GW au premier trimestre de l’année, dépassant l’objectif de 20,1 GW fixé pour 2023.