L'Hebdo de l'énergie
Mon hebdo énergie – 06/05/2024
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.
Cette semaine nous avons pu observer une forte hausse sur les prix à court terme en électricité comme en gaz. À l’inverse les produits 2026 et 2027 sont restés stables et ont même, pour certains, légèrement baissé.
Sur le marché du gaz, les produits futurs 2024 et 2025 ont tous les deux clôturé à la hausse (resp. 32.22 €/MWh et 34.58 €/MWh) malgré une tendance baissière sur la fin de semaine précédente. Les produits PEG 2026 et 2027 sont, quant à eux, restés plutôt stables (resp. +0.11 €/MWh et -0.53 €/MWh).
En milieu de semaine les prix du gaz ont réagi à la forte hausse du prix des quotas de CO2 (+5.14 /t sur la journée de jeudi) atteignant 72.96 €/t (contrat EUA Dec 24), soit son plus haut niveau depuis 2 semaines.
Malgré des importations de GNL en baisse de 19% par rapport à la semaine dernière, les fondamentaux nous font plutôt pencher pour une tendance stable voire baissière.
En effet, les stockages Européens sont remplis à 63% (1 point de pourcentage de plus que la semaine dernière) et la demande en gaz reste faible.
Concernant l’électricité, c’est le très court terme qui a le plus été touché avec une hausse de +11.6 €/MWh sur le baseload 2024 et de + 12.81 €/MWh sur le peakload 2024.
Les produits calendaires 2025 ont eux aussi été haussiers sur la semaine et ont clôturé à 82.85 €/MWh sur le baseload et 94.15 €/MWh sur le peakload. À l’inverse, les produits plus longs termes ont connu moins de variations et ont même clôturé à la baisse (-0.38 €/MWh sur le baseload 2026 et -1.87 €/MWh sur le baseload 2027).
Tout comme le gaz, le prix de l’électricité a été impacté par la hausse du prix du carbone ce qui permet d’expliquer en grande partie le pic haussier à la clôture de jeudi. De plus, les prix du charbon ont augmenté de 1.85 USD sur la même journée.
La production nucléaire de la France s’établit à 26,6 TWh sur le mois dernier, niveau le plus haut atteint sur le mois d’avril depuis 2021.
EDF a pourtant arrêté volontairement certains réacteurs ce mois-ci au vu de la demande faible en électricité due à un niveau de production renouvelable élevé mais la forte disponibilité des réacteurs a permis cette hausse de la production.
