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Mon hebdo énergie – 09/09/2024

Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.  

Cette semaine, la tendance est baissière sur les marchés de l’électricité et du gaz.

En effet, les différents produits Baseload sont baissiers sur la semaine. (-5.38€/MWh pour le Baselaod 2024, -6.73€/MWh pour le Baseload 2025, -3.45€/MWh pour le Baseload 2026 et enfin -2.14€/MWh pour 2027).

Les différents produits Peakload suivent également cette tendance.

EDF a revu à la hausse sa prévision de production nucléaire pour cette année à 340-360 TWh contre 315-345 TWh initialement.

Le contrat EUA du 24 déc, s’est négocié pour la dernière fois à 68.62€/t, en baisse de 1.81€ par rapport à son règlement précédent, et à son plus bas niveau depuis le 5 août. Cette baisse est probablement due au gaz, qui a chuté dernièrement.

Le stock hydraulique est quant à lui nettement plus rempli que les années précédentes à la même période. (3061GWh vs 2866 GWh en 2023)

La baisse des différents produits en électricité la semaine passée s’explique par la communication d’EDF et leur production nucléaire en hausse ainsi que par la faible demande.

Les différents produits ont également été en baisse au cours de la semaine dernière, et suivent la tendance de l’électricité.

Le produit PEG 2024 clôture la semaine à 37.52€/MWh (-2.48€), le produit PEG 2025 à 37.954 (-2.337€/MWh), 33.049€/MWh pour le PEG 2026 (-1.746€/MWh), ainsi que 27.398€/MWh pour 2027 (-1.269€/MWh).

La demande européenne de gaz reste assez faible avec des stocks presque pleins (92.85%). Néanmoins, les acteurs du marché s’attendent à une augmentation des arrivées de GNL ce mois-ci pour compenser la réduction des flux acheminés par gazoduc en provenance de Norvège.

L’Europe devrait faire face à une concurrence accrue pour le GNL pour le reste de l’année, avec l’émergence de l’Egypte comme acheteur surprise.

Néanmoins, le marché reste également inquiet d’une nouvelle reprise de la guerre qui pourrait conduire à une coupure plus tôt que prévu des approvisionnements russes restants vers l’Europe, tandis que le conflit croissant au Moyen-Orient menace les importations d’énergie.