Mon hebdo énergie – 16/12/2024
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.
La semaine passée, les prix de l’énergie ont poursuivi leur tendance à la baisse.
Les produits gaziers PEG 25/26/28 ont reculé (-3.816 €/MWh ; -1.06 €/MWh ; -0.199 €/MWh). A noter une légère hausse sur le PEG 27 (+0.081 €/MWh).
L’électricité emboite le pas du gaz. On observe. -5.11€/MWh pour le Baseload 25, -0.24 €/MWh pour le Baseload 26. A l’inverse, le Baselaod 27 et 28 continuent de progresser (+0.23 €/MWh ; +0.39 €/MWh)
Les produits Peakload ont suivi les mêmes tendances.
Bien qu’on ai connu une brève vague de froid, la tendance aux températures clémentes et une baisse de l’activité industrielle sur la fin d’année maintiennent une demande modérée.
L’offre de production quant à elle reste importante offrant ainsi un contexte favorable aux baisses notamment sur les échéances les plus rapprochées.
Le groupe EDF a également revu à la hausse de 3% son objectif de production nucléaire française d’ici 2024 , à 358-364 TWh contre 340-360 TWh précédemment.
Le court épisode de froid sur la semaine a fait atteindre aux prix spots de l’électricité son plus haut niveau depuis 21 mois entre 18h et 19h jeudi dernier. (277€/MWh).
Cet épisode a rapidement été corrigé grâce au retour de températures plus douces et une amélioration de la production renouvelable.
La semaine passée, les prix du charbon européen ont chuté à leur plus bas niveau depuis près de 3 mois, en raison d’une demande saisonnière relativement faible, d’un marché du gaz en ralentissement et d’une offre abondante.
Jeudi dernier, le prix du GNL européen pour le premier mois s’est établi à son plus bas niveau depuis 5 semaines.
Les prévisions de températures hivernales plus chaudes pour les semaines à venir, limitent la demande de chauffage au gaz ainsi que la production d’électricité à base de combustible gaz.
Selon Gas Infrastructure Europe, les sites de stockage de l’UE étaient remplis à 76.20%, contre 93.3% il y a un an mais n’inquiètent pas pour autant.
Parallèlement, une réduction des exportations de gaz russe vers l’UE via l’Ukraine pourrait supprimer 14 milliards de mètres cubes d’importations annuelles, lorsque l’accord de transit actuel prendra fin à la fin de l’année.
Pour autant, l’exécutif de l’Union Européenne a déclaré dans un communiqué que nous étions prêts et que nous avions suffisamment anticipé, de quoi rassurer les acteurs du marché.
En conclusion, sur cette période hivernale ou les approvisionnements gaz et le niveau de production électricité sont hauts, la thermo sensibilité de la demande et les risques associés au contexte géopolitique sont et seront les plus gros facteurs d’influences sur les semaines à venir.