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Mon hebdo énergie – 21/10/2024

Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.

Cette semaine, les prix sont à la baisse sur les marchés de l’électricité (-3,57€/MWh, -2,99€/MWh et -2,04€/MWh respectivement sur le CAL BL 2025, 2026 et 2027).
Le gaz est également baissier dans une moindre mesure sur le PEG (- 0,366 €/MWh sur 2025, -0,258€/MWh sur 2026 et -0,009 €/MWh pour 2027).

Sur les marchés de l’électricité on a pu constater de fortes baisses impulsées par des températures clémentes et la reprise des discussions réglementaires jusque-là à l’arrêt sur le post Arenh.

La commission des finances de l’Assemblée nationale a voté l’abandon de la « taxe » post Arenh à partir de 2026.
En effet, celle-ci a été jugée insuffisante pour garantir la compétitivité des fournisseurs d’énergie et des entreprises.
Les nouveaux ministres de l’industrie et de l’énergie ont appelé EDF à faire un effort pour proposer de meilleurs prix et réouvrent des discussions afin de trouver un accord.
La CRE est également à pied d’œuvre ce qui semble ouvrir la porte de la fin du statut quo sur un sujet préoccupant pour l’ensemble des acteurs.

Les prix du pétrole sont restés stables bien que le marché surveille la situation au Moyen Orient.
L’Opep et l’Agence Internationale de l’énergie (AIE) ont abaissé leurs estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole dans leur rapport mensuel.
Le marché du carbone a lui aussi connu une baisse puis s’est stabilisé au cours de la semaine.

Concernant le gaz, les fondamentaux de marché baissiers ont pris le pas sur le contexte géopolitique qui a évolué en défaveur des approvisionnements sur le continent européen.

On notera principalement la décision attendue de l’Ukraine à renouveler son accord de transit gaz vers l’UE depuis la Russie pour l’année prochaine qui s’est soldé par un refus mais qui ne représente plus que 3% des besoins.
Les craintes énergétiques au Moyen-Orient s’atténuent depuis qu’Israël a annoncé limiter ses attaques envers l’Iran à des cibles militaires ce qui semble avoir rassuré le marché qui était pourtant parti à la hausse en début de semaine.
Les températures annoncées sont (très) au-dessus des normales de saison  (+5 degrés) ce qui repousse la demande en chauffage et permet de pérenniser les perspectives très hautes des niveaux de stocks (autour de 95%).