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Mon hebdo énergie – 25/11/2024

Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie.

Cette semaine, les prix ont alterné entre hausses et baisses mais sont tout de même en progression sur la semaine.

Sur le marché du gaz la tendance est légèrement haussière cette semaine, le PEG 2025 et 2026 ont augmenté d’environ 0.51 €/MWh pour clôturer à 44.16 €/MWh et 34.99 €/MWh contre une hausse de seulement 0.18 €/MWh sur le PEG 2027 qui clôture à 29.17 €/MWh.  Le niveau des importations de GNL en Europe reste important et pourrait atteindre leur plus haut niveau cette année. Suite à l’augmentation des prix du TTF, près de 1.1 milliard de mètres cubes de GNL ont été détournés depuis l’Asie vers l’Europe. En effet, le contrat néerlandais a atteint son plus haut niveau (48.15 €/MWh) depuis un an dans la semaine. Cela peut s’expliquer par les inquiétudes quant au conflit entre la Russie et l’Ukraine ainsi que par les sanctions américaines visant Gazprombank. La semaine dernière les stocks (89.9 %) étaient en baisse par rapport à l’année dernière mais cette diminution devrait cependant être atténuée par des prévisions d’augmentations des températures pour la semaine à venir.

Sur les produits baseload et peakload, toutes les maturités ont clôturé la semaine en hausse excepté le peakload 2026 qui a lui baissé de 0.3 €/MWh. Les produits baseload 2025, 2026 et 2027 clôturent la semaine respectivement à 79.24 €/MWh ; 67.59 €/MWh et 63.81 €/MWh. Les variations restent dans l’ensemble très raisonnables. Dans un contexte de tensions géopolitiques entre l’Occident et la Russie, le contrat carbonne EUA 24 dec a atteint 70.96 €/t vendredi dans la journée, soit son plus haut niveau depuis le 2 septembre. Cependant, les prix du Brent, du gaz et du Carbone ont oscillé tout au long de la semaine entre hausses et baisses et enregistrent des augmentations modérées autour de 2,5%. Les prix de l’électricité semblent avoir suivi cette tendance et sont restés globalement stables. En effet, tous les facteurs semblent rassurants : un bon niveau de disponibilité du parc nucléaire Français, une production éolienne importante et une faible volatilité sur les fondamentaux des prix de l’électricité (gaz, charbon et CO2).